Origines

Il y avait également des combats exécutés " sine missione " (sans grâce), c'est-à-dire qu'ils devaient obligatoirement finir par le cas n° 1 ou 2. Peu importe combien les gladiateurs étaient courageux ou épuisés, il fallait combattre jusqu'à la fin. Étant donné que de tels combats étaient très coûteux (l'editor devant payer au lanista un remboursement pour les gladiateurs morts), de tels duels n'ont pas du voir lieu trop souvent.

C'est justement à cause de ces coûts que bien peu de combats se terminaient effectivement par la mort d'un deux adversaires, ce qui va bien à l'encontre de la croyance très répandue qui aime voir dans les combats de gladiateurs un spectacle sanglant. Mais la formation d'un gladiateur revenait très cher, de sorte qu'aucun lanista n'aurait aimé perdre la moitié de ses combattants au cours d'une manifestation. Ces combats n'étaient pas non plus des massacres absurdes, on combattait en suivant des règles très strictes, qui étaient surveillées par le summa rudis et le secunda rudis (premier et second arbitre). De plus, il était déterminé à l'avance contre quel adversaire quelle catégorie de gladiateur combattait, de façon à ce qu'il y ait toujours un rapport équilibré entre les adversaires. Ainsi, par exemple, l'agile rétiaire (retiarus), armé légèrement, affrontait le secutor, fortement cuirassé, mais lourdeau.

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